ニホン フランスゴ カトリック キョウドウタイ
日本フランス語カトリック共同体

La Communauté Catholique Francophone du Japon (CCFJ) est aussi le Comité local des Amitiés catholiques francophones dans le Monde (ACFM), association reconnue d’utilité publique. De cette façon elle est reliée à tout un réseau composé de 282 lieux de présence catholique dans 180 pays dont 131 CCFM (Communautés Catholiques Francophones dans le Monde).
Règlement intérieur du comité local du Japon
Rapport trésorier 2024 et budget 2025
Rapport d’activité 2023 du comité local Japon
Saint Guillaume Courtet
La communauté catholique francophone du Japon est sous la patronage de Saint Guillaume Courtet, premier martyr français au Japon, sur la colline de Nagasaki en 1637.
Parmi les 16 martyrs au Japon exécutés entre 1633 et 1637 figurent Saint Guillaume Courtet. Ces martyrs furent béatifiés le 18 février 1981 à Manille (Philippines, car ces martyrs faisaient partie de la famille dominicaine et étaient liés à la province dominicaine du Saint-Rosaire de Manille) par le pape Saint Jean-Paul II, et canonisés le 18 octobre 1987 par le même, à Rome.
Saint Guillaume Courtet, saint patron de la Communauté Catholique Francophone du Japon depuis le 20 novembre 2016, est né à Sérignan, près de Béziers, en 1590. Saint Guillaume Courtet reçut une vocation missionnaire par le récit des premiers martyrs du Japon. Il fut envoyé à Toulouse pour y faire de bonnes études et il y trouva l’ordre dominicain rénové dans sa vie religieuse et intellectuelle aussi entra-t-il chez les frères. Ses qualités le font choisir comme maître des novices, enseignant puis prieur et même « commissaire » pour propager la réforme de l’Ordre dans le Nord de la France. Ne quittant pas son désir de mission lointaine, il rejoint la congrégation missionnaire de l’ordre en Espagne où il reste six ans comme professeur, avec ses entrées à la cour.
En 1634, il fût envoyé aux Philippines comme enseignant au collège saint Thomas et, deux ans après, au Japon, où sévissait la persécution.
Ayant prêché l’évangile pendant plus d’un mois, il fut arrêté avec ses compagnons, emprisonné toute une année puis torturé à Nagasaki devant de nombreux témoins par les autorités nippones dans l’espoir de le voir apostasier publiquement, en vain. Il est finalement décapité le 29 septembre avec ses deux compagnons encore vivants. Leurs corps durent incinérés avant d’être jetés à la mer au large de Nagasaki.
A ses bourreaux qui s’étonnaient qu’il soit venu au Japon alors qu’il savait que la mort l’attendait, le Père Guillaume Courtet répondait que le but de son voyage n’était pas d’y laisser la vie mais d’y prêcher l’Evangile de Jésus-Christ, vrai Dieu.
Pour en savoir plus sur St Guillaume Courtet
L’APAPEC (Association des Parents et Amis du Père Courtet)
Une brochure en français
Une brochure en anglais
Une brochure en japonais
